*Please find the english translation below

« Seule une multitude de voix, une multitude de résistances, une multitude de sommes de désirs de changement, une innombrable somme de bonnes volontés, de volontés de vivre autre chose pourraient changer la face actuelle du monde » [1]

La revue Tapisserie des Mémoires est une invitation trimestrielle à la pensée critique qui s’inscrit dans la continuité des magazines et publications anti et post-coloniaux telles que AWA (1964-1973), la revue du monde noir (1931-1932) des sœurs Nardal, Tropiques (1941-1945) d’Aimé et Suzanne Césaire parmi tant d’autres. Ces publications étaient non seulement des lieux de conscience intellectuelle mais surtout des leviers d’expression de soi et des sphères de dialogue a l’échelle transnationale et panafricaine.

La Tapisserie des mémoires est ainsi née d’une volonté de favoriser l’expression artistique et intellectuelle. Et ce, en déconstruisant l’art en tant que simple objet. Dans cette revue, il est surtout question de reconnaître la contribution, le regard et l’usage quotidien qu’en font les femmes au-delà des institutions, des cadres et des discours excluants.

À travers une approche multidisciplinaire, multidimensionnelle et réflexive, cette plateforme cherche à tisser l’art dans le quotidien, à l’entrelacer avec nos rêves et nos souvenirs en tant que femmes africaines et/ou issues des diasporas, et à l’ancrer dans une continuité historique et culturelle.

Elle est surtout une réponse à la surconsommation de l’objet culturel, une invitation à contempler et à laisser les pratiques artistiques diverses résonner en nous.

La revue Tapisserie des Mémoires est ainsi une exploration et une recherche visant à établir un espace partagé, où l’art n’est plus simplement un objet mais un miroir de notre intériorité.

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[1] Thiam, A. (1978). La parole aux négresses. Denoël-Gonthier. p.13


“Only a multitude of voices, a multitude of acts of resistance,
a multitude of desires for change, an innumerable sum of goodwill,
of wills to live otherwise, could change the current face of the world.” [1]

The journal Tapisserie des Mémoires is a quarterly invitation to critical thought, inscribed in the continuity of anti- and post-colonial magazines and publications such as AWA (1964–1973), La Revue du Monde Noir (1931–1932) by the Nardal sisters, Tropiques (1941–1945) by Aimé and Suzanne Césaire, among many others. These publications were not only spaces of intellectual awareness but, above all, levers of self-expression and spheres of dialogue on a transnational and Pan-African scale.

Tapisserie des Mémoires was thus born from a desire to foster artistic and intellectual expression, by deconstructing art as a mere object.

In this journal, the central concern is to recognize the contribution, perspective, and everyday uses of art by women, beyond institutions, frameworks, and exclusionary discourses.

Through a multidisciplinary, multidimensional, and reflective approach, this platform seeks to weave art into the “everyday”, to intertwine it with our dreams and memories as African women and/or women of the diasporas, and to root it within a historical and cultural continuity.

Above all, it is a response to the overconsumption of cultural objects, an invitation to contemplate and to let diverse artistic practices resonate within us.

The journal Tapisserie des Mémoires is therefore an exploration and a quest to establish a shared space, where art is no longer simply an object but a mirror of our interiority.


[1] Thiam, A. (1978). La parole aux négresses. Denoël-Gonthier. p.13


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